Tout étonné de pouvoir encore me promener en short au milieu des belles vignes rousses, je décide en ce doux mois de novembre de monter me rafraichir près des cimes.
L’air est parfumé et les châtaigners colorent de jaune la forêt de l’adret.
Mon aile sur le dos "juste au cas où", je me retrouve sur le déco de Ceret au nord du pic Boularic.
Déco spacieux et bien orienté...aucune prise de tête. L’air est calme, la situation me parait propice : je me lance.
Décollage en douceur au dessus des châtaigners chargés de leurs fruits piquants !
A gauche, la plaine du Roussillon. A droite, le massif des Albères qui s’éloigne vers l’est jusqu’à la mer, encore tiède en cette saison.
On distingue nettement l’autoroute qui escalade doucement les contreforts des Pyrénées pour les franchir au col du Perthus.
Sous mes pieds, les taches bleues des piscines. Les luxueuses propriétés s’abritent des regards sur les "Hauts de Ceret".
Serait-ce le H d’un héliport privé ? Oui...
...c’est le privilège du parapentiste : un point de vue à nul autre pareil.
Autoportrait sur fond de vallée du Tech. Ceret, petite sous-préfecture, se niche en son sein. Les fortes chaleurs de l’été sont oubliées.
Rencontre en plein ciel avec un vol de grands migrateurs qui prennent la route du sud pour franchir les montagnes.
L’atterrissage approche, décembre presque là. Le grand oiseau qui m’abrite sous ses ailes est bientôt posé au sol. Il se souviendra, tout l’hiver durant, de ces derniers vols calmes d’automne...en attendant le printemps !
Moi qui cherchais un moyen de financer ma prochaine aile, en voilà une idée lumineuse !
Je cours de ce pas faire des agrandissements photo .... et des lettres anonymes ;-)
P.S. : Pas de doute, je pense que tu viens d’inventer une nouvelle technique de sponsoring. Hé hé...